lundi 10 novembre 2014

Alexandre Del Valle, juif par osmose ?

Dans l’article consacré à Alexandre Del Valle sur Wikipedia, qui est fatalement tendancieux, il était écrit, à un moment donné, que le géopolitologue se serait « rapproché » de la communauté juive après le 11 septembre 2001.

L’intéressé a adressé aux rédacteurs un correctif dans lequel il précise : « Concernant la communauté juive, je ne m’en suis pas « rapproché » après le 11 septembre car j’y ai toujours été intégré pour des raisons à la fois personnelles et familiales. » En réalité, il semble qu’il ait commencé à prendre publiquement la défense des Juifs et d’Israël en 1999 dans Le Figaro. À partir de 2002, il a écrit régulièrement dans Israël Magazine.

Un modèle d’intégration ?

Son parcours et ses prises de position, qui ne cadrent pas avec le politiquement correct actuel, le vouent bien évidemment à la plus grande hostilité de la part de tous ceux qui ont l’habitude de coller des étiquettes aux personnes qui ne pensent pas comme eux.

Je devrais peut-être dire : qui pensent mieux qu’eux... ou même... qui pensent. Tout court.

Quand Alexandre Del Valle parle de raisons personnelles et familiales, sans doute fait-il allusion à son mariage, en 2001, avec une Juive impliquée dans la cause d’Israël. Cependant, il s’est remarié depuis.

Toujours est-il qu’on n’a pas besoin de chercher bien loin la raison pour laquelle il passe pour être juif.

Menacé de mort, sans doute par des apôtres de l’amour, de la tolérance et de la paix (et de la liberté d’expression, bien sûr), Alexandre Del Valle a exprimé le désir que son vrai nom ne soit pas mentionné. Pour ma part, je me contenterai donc de préciser que son patronyme véritable, également à consonance latine et méridionale, n’est pas davantage un nom juif que Del Valle. Quant à son vrai prénom, il est porté par des Juifs et par des non-juifs de la même manière que le prénom Alexandre.

Alexandre Del Valle est né d’un père italien pied-noir né à Tunis et émigré en Algérie et d’une mère espagnole réfugiée à Oran pour fuir le franquisme. Tout indique qu’à l’instar de ses ascendants, il est de confession catholique.

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